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Les Robins du Vent
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20 avril 2025 -12H24
Notre réaction à la réponse d'Elicio sur l'impact des éoliennes sur l'activité professionnelle de Peter A la contribution de Peter :

Conséquences du projet sur mon activité professionnelle
En août, j’ai fondé une nouvelle entreprise avec pour objectif principal de mettre en place un studio d’enregistrement résidentiel de niveau professionnel à La Roichère.

Pour atteindre cet objectif, l’un de mes bâtiments annexes doit être conçu, traité acoustiquement et entièrement insonorisé. Ce processus est extrêmement complexe et nécessite un investissement considérable en raison de la précision requise par l’ingénierie acoustique.

Bien qu’une étude d’impact acoustique générique, ait été réalisée par SIXENSE ENGINEERING, celle-ci ne répondra pas aux défis spécifiques liés à la construction d’un espace capable d’atténuer les sources de bruit externes imprévisibles, notamment le bruit à basse fréquence et les infrasons générés par les éoliennes à proximité. Ces défis ajoutent une couche supplémentaire de complexité et de coût au projet, compromettant gravement l’intégrité acoustique et la viabilité financière du studio.

Par conséquent, mes plans d’entreprise sont actuellement en suspens. Aller de l’avant avec une rénovation coûteuse serait imprudent, étant donné que tout travail de construction achevé pourrait s’avérer totalement inefficace une fois les éoliennes installées.
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Elicio a répondu :

L’arrêté modifié du 26 août 2011, relatif aux installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent, fixe le cadre juridique des émissions sonores des éoliennes. L’arrêté précise à cet effet que « l’installation est construite, équipée et exploitée de façon telle que son fonctionnement ne puisse être à l’origine de bruits transmis par voie aérienne ou solidienne susceptibles de compromettre la santé ou la sécurité du voisinage ».
L’arrêté fixe un seuil de niveau ambiant à 35 décibels (dB) dans les zones à émergences réglementées, ainsi que les valeurs supplémentaires maximales qui sont admises lorsque ce seuil est dépassé. Ces valeurs sont de :
- 5 dB maximum en journée (7h – 22h),
- 3 dB maximum en période nocturne (22h – 7h).
Ainsi, lorsque le niveau de bruit ambiant dépasse 35 dB, la différence entre le bruit résiduel et le bruit ambiant ne doit pas dépasser 5 décibels supplémentaires la journée et 3 décibels la nuit.
Le futur parc devra ainsi respecter les seuils réglementaires admissibles au niveau de chaque habitation et une nouvelle étude acoustique sera réalisée à la mise en service du parc afin de s’assurer du respect de la réglementation.
Cependant, ces seuils sont établis pour les Zones à émergences réglementées (Article 26 de l’arrêté du 26/08/2011) soit donc à une distance de 500 m minimum.
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Notre réaction à la réponse d’Elicio :

Elicio,

Votre réponse, qui se limite à rappeler les seuils réglementaires généraux de l’arrêté du 26 août 2011, ne répond absolument pas aux enjeux spécifiques soulevés dans cette contribution.

Le projet de Peter repose sur la création d’un studio professionnel d’enregistrement audio. Ce type d’activité requiert des conditions acoustiques ultra-exigeantes, bien au-delà des normes standards fixées pour les habitations.

Le bruit des éoliennes – notamment les infrasons et basses fréquences, souvent inaudibles mais perceptibles en vibration – peut sérieusement altérer l’efficacité d’une isolation acoustique même poussée, et mettre en péril la rentabilité du studio.

Or, votre étude acoustique est générique et ne tient aucunement compte des spécificités de cette activité professionnelle. Pire encore, vous indiquez qu’une étude complémentaire ne sera réalisée qu’après la mise en service du parc. Cela revient à accepter de potentiels dégâts irréversibles sans évaluation préalable : une méthode que nous jugeons inacceptable.

C’est la deuxième contribution qui mentionnent les conséquences économiques et humaines suivantes:

• un projet d’installation bloqué ;
• des financements suspendus ;
• une activité artisanale et culturelle empêchée en zone rurale ;
• un habitant dans l’impossibilité de planifier son avenir professionnel.

En refusant de prendre en compte ces éléments concrets, vous niez une réalité de terrain pourtant essentielle dans le cadre de toute concertation responsable.

Au nom de l’intérêt général et du respect des droits des habitants, nous vous demandons :

1. d’effectuer une étude acoustique spécifique évaluant les effets du projet sur une infrastructure sonore sensible comme un studio d’enregistrement.

2. de publier cette étude de manière transparente, avant toute phase décisionnelle ou réglementaire.

3. D’engager une clause de responsabilité vis-à-vis des activités économiques affectées à proximité, avec possibilité de recours et de compensation si les effets négatifs sont avérés.

Cordialement,

Les Robins du Vent
Les Robins du Vent
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15 avril 2025 -14H40
Notre réaction à la réponse d'Elicio sur les retombées économiques A la contribution de Catherine :

Concernant les retombées économiques, pourriez-vous donner les formules de calcul permettant d'arriver à ces résultats en précisant les textes de loi en vigueur concernés?
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Elicio a répondu :

L’implantation d’éoliennes et leur production d’électricité induit le paiement annuel de différents impôts et taxes à savoir :
- La taxe sur les propriétés bâties (TFPB),
- La contribution économique territoriale (CET) comprenant la cotisation foncière des entreprises (CFE) et la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE qui est en cours de suppression),
- L’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseau (IFER) qui s’élevait à 8,36 euros/kW de puissance installée en 2024*.
Ces revenus sont ensuite distribués entre les différentes collectivités concernées : commune, communauté de communes, département etc.
Ces revenus sont calculés en fonction du nombre d’éolienne et de leur puissance.
Vous pouvez trouver toutes les informations nécessaires aux calculs de ces taxes fiscales dans le document suivant réalisé par AMORCE et l’ADEME « Répartition de la fiscalité éolienne » : https://amorce.asso.fr/publications/recettes-percues-collectivites-titre-fiscalite-eolienne-regles-generales-montants-repartition
Vous trouverez également une note pédagogique réalisée par l’AMORCE « L’essentiel de la fiscalité éolienne pour les collectivités » : https://amorce.asso.fr/publications/l-essentiel-de-la-fiscalite-eolienne-pour-les-collectivites-ene15/download
*Le montant de l’IFER est revalorisé chaque année comme le prévoit l’article 1635-0 quinquies du Code général des impôts.
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Notre réaction à la réponse d’Elicio :

Elicio,
Nous vous remercions pour votre réponse à la contribution de Catherine concernant les retombées économiques du projet éolien. Pour tenter de répondre pleinement à la question initiale, nous avons étudié les documents que vous avez fourni, ainsi que les informations que vous avez partagées sur le site, lors du forum d’information et sur son compte-rendu.

N’hésitez pas à nous corriger si certaines interprétations sont inexactes.

• Taxe Foncière sur les Propriétés Bâties (TFPB)
-Elle correspond à une taxe sur le socle en béton de l’éolienne.
-Montant estimé : 300 à 600 € par an et par éolienne.
-La commune d’Anjouin percevrait environ 40 % de cette taxe, le reste revenant à la communauté de communes et au département.
• Contribution Économique Territoriale (CET)
D’ici 2028 (date estimée d’une mise en service des éoliennes du parc des Bruyères), la Valeur Ajoutée (CVAE) aura été supprimée (suppression totale en 2027), ce qui laisse la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) comme unique composante de la contribution économique territoriale (CET).
• Son calcul varie selon la valeur locative cadastrale (VLC) et les taux votés par les collectivités.
• Anjouin faisant partie d’une intercommunalité en Fiscalité Professionnelle Unique (FPU), la CFE sera perçue par la Communauté de communes, et non par la commune.
• IFER (Imposition Forfaitaire sur les Entreprises de Réseaux)
• En 2024, elle s’élève à 8,36 €/kW, soit 37 620 € par an par éolienne de 4,5 MW.
• Vous indiquez que cette taxe est répartie entre le département (30 %) et la Communauté de communes (70 %).
• Vous mentionnez ensuite que 40 % de la part de la Communauté de commune reviendrait à la commune d’implantation, ce qui correspondrait à 10 533 € par an et par éolienne pour Anjouin.
→ Or, à notre connaissance, et conformément à la réglementation en vigueur, une commune membre d’un Etablissement Public de Coopération Intercommunale (EPCI) en FPU ne perçoit pas directement l’IFER.
Toute redistribution à la commune est facultative, et dépend uniquement d’une décision de la Communauté de communes, selon des critères politiques et non automatiques.

Nous avons donc deux demandes de clarification :
1. Sur quelle base affirmez-vous que 40 % de l’IFER perçu par la Communauté de communes serait reversé à la commune d’implantation ? (Cette affirmation ne figure ni dans les documents réglementaires, ni dans les guides AMORCE que vous avez partagés.)

2. Pourquoi ne mentionnez-vous pas l’impact sur la dotation de l’État ?
Les montants perçus par la commune sont considérés comme des ressources fiscales supplémentaires, ce qui entraîne mécaniquement une baisse de la dotation globale de fonctionnement (DGF) versée par l’État à la commune.

Merci par avance pour vos éclaircissements.

Les Robins du Vent

Les Robins du Vent
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12 avril 2025 -12H32
Notre réaction à la réponse d'Elicio au sujet des zones humides A la contribution de Jean-Pierre sur les zones humides :

Le projet d'implantation d'éoliennes d'Elicio se trouve dans une zone humide- les dernieres études l'ont d'ailleurs prouvées. De quels droits vous permettez-vous d'implanter dans une zone humide? La loi les protege, ce que nous ne manquerons pas d'expliquer au préfet.
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Elicio a répondu :

L’analyse des zones humides est une étude menée dans le cadre du développement du projet. Cette étude est régie par l’arrêté par l’arrêté du 24 juin 2008, modifié par l’arrêté du 1er octobre 2009, qui précise la méthodologie et les critères pour la délimitation des zones humides sur le terrain, conformément aux articles L. 214-7-1 et R. 211-108 du code de l'environnement.
« Trois critères permettent la détermination d’une zone humide :
• le critère « habitat caractéristique de zone humide », tel que décrit dans l’annexe 2.2 de l’arrêté du 24 juin 2008 ;
• le critère « espèces floristiques caractéristiques de zones humides » ;
• le critère « pédologie » (étude des sols), dont les modalités sont définies par l’arrêté du 1er octobre 2009. Un seul de ces trois critères permet de déterminer une zone humide.
Le critère pédologique ne sera utilisé qu’en dernier recours lorsque les critères habituels (flore et habitat) n’auront pas permis de statuer sur la présence ou non de zone humide). » (6.2.2.4. Cas particulier : étude des zones humides, Guide relatif à l’élaboration des études d’impacts des projets de parcs éoliens terrestres – version révisée octobre 2020, page 87).
La loi portant création de l’Office Français de la Biodiversité, parue au JO du 26 juillet 2019, reprend dans son article 23 la rédaction de l’article L. 211 1 du code de l’environnement portant sur la caractérisation des zones humides, afin d’y introduire un "ou" qui permet de restaurer le caractère alternatif des critères pédologique et floristique.
Ces zones humides peuvent par ailleurs, lors de leur élaboration, être identifiée et reprises dans les documents d’urbanisme. Dans le cas d’Anjouin, la commune est soumise au règlement national d’urbanisme (RNU), les zones humides n’étant donc pas intégrées dans ce dernier.
Seule l’étude d’identification des zones humides menée dans le cadre du projet éolien, ou l’existence d’un document/outil de planification tel qu’un schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) peut identifier les zones humides d’un territoire ou zone locale.
D’après le SDAGE Loire-Bretagne, en cas d’impact sur une zone humide, la séquence Eviter-Réduire-Compenser doit être mise en place.
Dans le cadre du projet des Bruyères cette séquence est étudiée et sera appliquée.
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Notre réaction à la réponse d’Elicio :

Elicio,

Nous vous remercions pour votre réponse.

Vous soulignez à juste titre que la commune d’Anjouin est soumise au Règlement National d’Urbanisme (RNU), ce qui signifie en effet que les zones humides n’y sont pas directement cartographiées.

Nous tenons à rappeler que d'autres études, notamment celles réalisées par ENERCON dans le passé, ont déjà mis en évidence la présence de zones humides sur le territoire.

Par ailleurs, la zone visée se situe dans le périmètre d’un Plan de Prévention des Risques Naturels (PPRN) pour le retrait et le gonflement des argiles, et est également classée comme zone inondable.

Ces caractéristiques géotechniques et hydrologiques sont particulièrement préoccupantes dans le cadre de l’implantation de structures de grande hauteur et de forte emprise au sol comme les éoliennes. Elles posent des risques sérieux en termes de stabilité des fondations et donc de sécurité à long terme.

Cordialement,

Les Robins du Vent

Les Robins du Vent
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09 avril 2025 -19H15
Notre réaction à la réponse d'Elicio au sujet de la saturation À la Contribution de Serge :
Les départements de l'Indre et du Cher arrivent a saturation.
Alors que nous avons la particularité d'avoir des énergies hydrauliques tres performantes, les entreprises continuent d'implanter des éoliennes sans aucune nécessité et sans respect pour notre région qui deviendra un désert touristique et un endroit ou il ne fera plus bon vivre. Je vous invite a regarder ce documentaire: https://www.youtube.com/watch?v=SpNZuBx72ik
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Elicio a répondu : capture écran en pièce jointe
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Notre réaction à la réponse d’Elicio :

Elicio,

Nous vous remercions pour votre réponse à la contribution de Serge concernant la saturation éolienne dans les départements de l’Indre et du Cher.

Vous évoquez les orientations de la PPE 2019-2028, mais oubliez que, depuis 2021, l’État a pris acte des tensions croissantes autour des projets éoliens, en adoptant 10 mesures pour un développement maîtrisé et responsable de l’éolien. Parmi celles-ci figure la consultation obligatoire des maires, reconnaissant leur rôle central dans l’acceptabilité territoriale.

Or, vous aviez vous-même sollicité le maire d’Anjouin par courrier recommandé, et celui-ci vous avait clairement indiqué son opposition à l’installation d’éoliennes dans sa commune.

Malgré cela, vous avez tout de même déposé, en octobre 2022, une déclaration préalable pour l’installation d’un mât de mesure.

En 2023, dans le cadre de la mise en place des Zones d’Accélération des Énergies Renouvelables (ZAEnR) prévues par la loi du 10 mars 2023, le conseil municipal d’Anjouin :

• a proposé des ZAEnR solaires, en toiture et au sol, sous conditions paysagères,
• a identifié des zones pour la géothermie et éventuellement la micro-méthanisation à usage d’autoconsommation de gaz pour les exploitations agricoles,
• a exclu explicitement l’éolien et la méthanisation industrielle, à deux reprises, en novembre 2023, puis en novembre 2024.

Le conseil municipal a motivé cette exclusion de l’éolien par :

• La structure dispersée de l’habitat (70 % des habitants répartis dans une douzaine de hameaux),
• La vulnérabilité paysagère du territoire,
• L’absence de potentiel éolien suffisant,

Vous avancez que la région Centre-Val de Loire vise à installer 3 900 MW d’éolien d’ici 2030. Nous vous demandons de bien vouloir préciser la source de ce chiffre.

Selon Le SER (2019) l’objectif prévu pour la région pour 2030 est de 3 200 MW (et non pas 3900 MW).

D’après les données 2024 de la DREAL Centre-Val de Loire :

• 129 parcs sont déjà en fonctionnement (soit 673 éoliennes – 1 675 MW),
• Et 99 parcs supplémentaires sont autorisés ou en instruction (soit 472 éoliennes – 1 853 MW).

Cela représente déjà 3 528 MW.

Ensuite, il serait bon de vous rappeler que :

• La région Centre-Val de Loire produit plus de 65 TWh/an, soit près de 4 fois sa consommation, avec une part déjà décarbonée à plus de 90 % grâce au nucléaire et à l’hydraulique (source Panorama énergie 2024).

• Elle contribue déjà à 15 % de la production électrique française, alors qu’elle ne représente que 3,7 % de la population.

Enfin, en publiant son dernier communiqué, RTE a divulgué que la production éolienne nationale a diminué de 8,4 % de 2023 à 2024, malgré une hausse de 11 % de la puissance éolienne installée durant cette période.

Cette baisse s’expliquerait par :
• Une diminution du régime des vents constatée en Europe (données Copernicus),
• Les meilleurs sites de gisement éolien déjà exploités
• Le vieillissement des machines (le facteur de charge diminue avec le temps),
• Et l’effet sillage (baisse de rendement à cause de l’interférence entre machines).

Ces éléments confirment donc que la croissance du parc ne garantit ni sa pertinence, ni son efficacité.

Cordialement,

Les Robins du Vent

Les Robins du Vent
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09 avril 2025 -19H00
Notre réaction à la réponse d'Elicio sur la chasse A la contribution de Jean-Pierre:

Etant habitant de la Roichere depuis plusieurs générations, je suis désolé de voir mon patrimoine familial se faire défigurer. La Roichere est une zone de chasse importante. C'est un moment de convivialité ou nous nous retrouvons tous depuis des années. Qu'en sera-t-il une fois des éoliennes implantées? Il y aura forcément un impact sur le gibier, la sécurité et la paisibilité des chasseurs des le commencement des travaux. Nos terres ne seront plus les memes. Qui plus est, ce projet a déja commencé a diviser les habitants et nous ressentons colere et anxiété.
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Elicio a répondu :

Aucune étude à ce jour n’indique un effet quelconque d’un parc éolien sur le gibier. En période de chantier, le gibier pourra aller se réfugier dans des zones de cultures ou de boisements autour du parc.
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Notre réaction à la réponse d'Elicio:

Elicio,

Nous avons pris connaissance de votre réponse à la contribution de Jean-Pierre concernant les conséquences du projet éolien sur la chasse locale, le gibier, et l’équilibre social du territoire.

Votre réponse nous semble particulièrement réductrice.

Vous affirmez qu’« aucune étude à ce jour n’indique un effet quelconque d’un parc éolien sur le gibier ». Une telle généralisation est étonnante, car plusieurs études ou expertises indiquent clairement que les activités humaines liées aux parcs éoliens – notamment pendant la phase de travaux – entraînent un dérangement de la faune sauvage.

• Nuisances sonores importantes (camions, terrassements, engins lourds),
• Destruction ou fragmentation d’habitats,
• Modification des couloirs de déplacement

Récemment, une étude (2024- Klich et al.) effectuée en Pologne et publiée dans "Scientific Reports" a démontré, à l’échelle nationale, que les parcs éoliens réduisent la densité du gibier (chevreuil et sanglier) dans les zones agricoles ouvertes.

Par ailleurs, la contribution de Jean-Pierre soulève une préoccupation très concrète que vous avez totalement éludée : celle de la sécurité des chasseurs.

Implanter un parc éolien dans une zone rurale fréquentée par les chasseurs soulève des questions évidentes :

• Des restrictions de tir seront-elles instaurées autour des éoliennes ou du chantier ?
• La circulation des chasseurs ou de leurs chiens sera-t-elle encadrée lors des phrases de construction, maintenance ou repowering ?
• En période hivernale, les pales des éoliennes peuvent accumuler de la glace, qui peut ensuite être projetée lors de la mise en rotation. Ces projections peuvent-elles représenter un risque?

Ces questions méritent une réponse claire, d’autant que la chasse est une pratique profondément ancrée dans la culture locale.

Enfin, nous regrettons que vous ne preniez pas en compte la dimension sociale et émotionnelle exprimée dans cette contribution.

Jean-Pierre évoque :
• Une tradition de chasse transmise sur plusieurs générations,
• Un moment de convivialité communautaire,
• Le sentiment de dépossession lié à l’implantation d’un projet industriel,
• Et un climat de tension et de division déjà perceptible dans le voisinage.

Ne pas reconnaître ces éléments, c’est nier la réalité vécue par les habitants des hameaux ruraux directement concernés par le projet.

Nous vous invitons à apporter une réponse plus complète et argumentée aux sujets des mesures envisagées pour garantir la sécurité et la cohabitation avec les pratiques de chasse.

Dans l’attente de votre retour,

Les Robins du Vent
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05 avril 2025 -09H54
Notre réaction à la réponse d'Elicio sur les impacts des éoliennes sur la valeur immobilière A la contribution de Serge :

Nous nous inquiétons [...] des impacts significatifs sur la valeur immobiliere (confirmés par des agences immobilieres locales)
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Elicio a répondu : capture d'écran en pièce jointe
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Notre réaction à la réponse d’Elicio :

Elicio,

Suite à votre réponse concernant les effets des parcs éoliens sur la valeur immobilière, nous souhaitons apporter plusieurs commentaires.

Vous mentionnez que l’étude de l’ADEME conclut que :

- A plus de 5 km : pas d’impact
- A moins de 5 km : -1,5 % sur le prix /m²
- La quantité de données disponibles ne permet pas de statuer pour les habitations situées entre 500 m et 2 km d’une éolienne.

Nous notons, enfin, que vous mentionnez que l’étude de l’ADEME ne permet pas de statuer sur les habitations situées à moins de 2 km des éoliennes. Cette précision, absente de vos précédentes communications (notamment dans la foire aux questions du site et le compte-rendu du forum d’information) mériterait d’être clairement portée à la connaissance du public, puisqu’elle concerne directement les riverains.

Quoi qu’il en soit, cette étude laisse en suspens la question cruciale de l’impact pour les personnes les plus exposées — ce qui devrait, à notre sens, inviter à la plus grande prudence.

Vous écrivez qu’en 2020, L’ADEME s’est fixé comme objectif de présenter une étude exploitable car « aucune étude officielle n’avait démontré l’impact négatif d’un parc éolien sur la valeur d’un bien immobilier, tant au niveau national qu’international. »

Pourtant nous avons pu trouver plusieurs études internationales. Celles-ci révèlent d’ailleurs les impacts pour les maisons se trouvant à moins de 2km. En voici deux exemples :

-En 2019, une étude effectuée par l’institut de recherche RWI en Allemagne avait conclu :
• La valeur d’une maison individuelle baisse en moyenne de 7 % lorsqu’une éolienne entre en service à moins d’un kilomètre de la propriété.
• la valeur des maisons anciennes en zone rurale peut chuter jusqu’à 23 %

-En 2014, une étude par London School of Economics avait révélé que les maisons qui se trouvaient à moins de 1,2 miles (1,93km) des éoliennes perdaient en moyenne 11% de leur valeur.

D’autre part, La Fédération Environnement Durable a publié un recueil de témoignages d’agences immobilières, notaires, enquêtes publiques, attestations, gites touristiques et assurances, intitulé « La dévalorisation de biens immobiliers situés à proximité de parc éoliens industriels », et dans lequel ressortent deux aspects : Les biens subissent une décote de valeur significative lorsqu’ils sont situés à proximité de parcs éoliens et la présence d’éoliennes à proximité d’un bien rebute les acheteurs.

A titre d’exemple : Le directeur de l’Agence GROUPE France PATRIMOINE immobilier sise à Chateauroux spécialisée dans la vente de propriétés et de biens ruraux dans le Berry, le Poitou et le Limousin atteste que « ayant eu à faire des estimations de propriétés aux abords de parcs éoliens, la proximité de ces parcs entraine une baisse de valeur des propriétés jusqu’à 40% de leur valeur réelle » Annexe n°9 du recueil.

Enfin, vous dites que : « L’implantation d’un parc éolien n’a donc aucun impact sur les critères de valorisation objectifs d’un bien. »

Cette affirmation est contestable :
• La tranquillité, la vue dégagée, la qualité paysagère et l’environnement immédiat sont autant d’éléments qui influencent directement la valeur d’un bien, et sont régulièrement pris en compte par les notaires et agents immobiliers dans leurs estimations.
• Ce que vous qualifiez de « subjectif » est, en réalité, mesurable dans les transactions : allongement des délais de vente, renégociation à la baisse, refus d’achat dès la mention de « parc éolien ».

Vous comprendrez, nous l’espérons, que votre réponse, en minimisant l’impact de ce projet, ne peut qu’accentuer le sentiment d’injustice ressenti par les riverains les plus affectés. Ces derniers font face à une perte de valeur patrimoniale sur un bien dans lequel ils ont investi, parfois pour y fonder une famille ou y vivre leur retraite, dans un environnement paisible aujourd’hui menacé par une dépréciation qu’ils ne peuvent ni maîtriser, ni compenser.

Ainsi, nous souhaiterions que vous nous indiquiez le nombre d’habitations qui se situent à moins de 5km de la zone d’implantation du projet des Bruyères et le nombre d’habitations qui se situent à moins de 2km.

Dans l’attente de complément d’information,

Cordialement,

Les Robins du Vent
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05 avril 2025 -09H25
Notre réaction à votre réponse concernant les impacts des éoliennes A la contribution de Serge :

Nous nous inquiétons des différents impacts (prouvés par les études récentes) sur les personnes qui vivent a proximité des parcs éoliens:
- les impacts sur la santé (sommeil, stress, nausées)
- les impacts sur la qualité de vie (nuisance sonore, disparition de notre paysage paisible)
- les impacts sur la faune sauvage et nos animaux.
- les impacts significatifs sur la valeur immobiliere (confirmés par des agences immobilieres locales)
Il est clair que l'entreprise Elicio ne prend pas en considération ces aspects. Nous avons trouvé leurs représentants trés méprisants, sachant que nous allons perdre l'essentiel d'un travail d'une vie.
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Elicio a répondu: capture écran en pièce jointe
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Notre réaction à la réponse d'Elicio:

Elicio,

Nous vous remercions de votre réponse à la contribution de Serge concernant les différents impacts des éoliennes.

Votre réponse, bien qu'apparemment détaillée, élude une grande partie des préoccupations légitimes exprimées. Ainsi, il est triste de constater que vous avez passé sous silence deux points majeurs soulevés dans la contribution initiale : La défiguration du paysage et les atteintes à la faune.

En ce qui concerne les nuisances sonores, vous utilisez l’étude de l’ANSES comme pour justifier vos arguments. Pourtant, cette étude mentionne plusieurs points inquiétants, tel que «Des connaissances acquises récemment chez l’animal montrent l’existence d’effets biologiques induits par l’exposition à des niveaux élevés d’infrasons.» De ce fait, ANSES recommande : « de poursuivre les recherches sur les relations entre santé et exposition aux infrasons et basses fréquences sonores, notamment au vu des connaissances récemment acquises chez l’animal »

En ce qui concerne les impacts sur la santé et la qualité de vie, vous mentionnez un rapport de 2013 du Québec qui indiquerait qu’ «aucune évidence scientifique ne suggère qu’il engendre des effets néfastes pour la santé des personnes vivant à proximité». Nous avons pris la peine d’étudier un rapport un peu plus récent et pertinent pour la France, et souhaiterions vous rappeler que L’Académie Nationale de Médecine a publié un rapport en 2017, intitulé « Nuisance Sanitaires des éoliennes terrestres », dans lequel il est mentionné :

«Si l’éolien terrestre ne semble pas induire directement des pathologies organiques, il affecte au travers de ses nuisances sonores et surtout visuelles la qualité de vie d’une partie des riverains et donc leur « état de complet bien-être physique, mental et social » lequel définit aujourd’hui le concept de santé.»

De plus, les nuisances sanitaires des éoliennes ont été reconnus par la justice:

- Le 08/07/2021 : La Cour d’appel de Toulouse a reconnu le ‘syndrome éolien’ et les exploitants ont été condamnés à verser des sommes aux riverains en réparation de préjudice subit (dont la perte de valeur du bien, souffrances endurées et préjudice moral)

- Le 12/03/24 : La Cour d’appel de Rennes a reconnu les nuisances sanitaires et a accordé des indemnisations aux riverains.

Vous mentionnez dans votre réponse que vous êtes «conscients que le bruit est considéré comme étant la nuisance principale chez les personnes présentant un état anxio-dépressif et joue un rôle déterminant dans l’évolution et le risque d’aggravation de cette maladie.» Nous souhaiterions, dans un premier temps, obtenir la référence précise de cette affirmation: lien vers l’étude, ou à défaut, le titre du document/ auteur/ année de publication.

Ensuite, cette affirmation appelle plusieurs remarques :

1. Vous minimisez dans d'autres messages l’impact acoustique des éoliennes, tout en reconnaissant ici une aggravation possible d’un état pathologique. Cela revient à admettre qu’il existe bien une nuisance sanitaire réelle, au moins pour une partie de la population.

2. En ciblant uniquement les personnes anxio-dépressives, vous déplacez la responsabilité du bruit vers la vulnérabilité des riverains, comme si le problème venait de la sensibilité de celui qui l’entend.

3. En évoquant spécifiquement les personnes atteintes d’un état anxio-dépressif, vous suggérez que seules les personnes malades sont affectées par le bruit. Or, les effets du bruit sur le sommeil, le stress, la concentration et même la santé cardiovasculaire concernent l’ensemble de la population.

Enfin, puisque vous affirmez être conscients de ce risque spécifique pour les personnes vulnérables, pouvez-vous nous indiquer :

•Si vous avez tenté d’évaluer combien d’habitants seraient potentiellement concernés dans la zone autour du projet ?

•Si une information spécifique a été diffusée à la population locale à ce sujet, afin que les personnes concernées puissent anticiper ou se protéger en connaissance de cause ?

Cordialement,

Les Robins du Vent
Les Robins du Vent
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02 avril 2025 -13H49
Notre réaction à votre réponse concernant le projet de chambre d'hôte avec balade à cheval A la contribution de Nathalie :

Nous avons un projet d'ouvrir des chambres d'hotes a La Roichere, ou les intéressés pourraient amener leurs chevaux pour profiter de nos beaux sentiers de promenades. L'implantation d'éoliennes signifie que nous devons, encore une fois, mettre en stand-by ce projet qui bénéficerait a l'économie locale. Qui voudrait se balader au milieu des éoliennes?
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Elicio a répondu :

Le tourisme est basé sur différents critères comme le lieu, les activités, les paysages, les infrastructures etc. L’impact potentiel de l’éolien sur le tourisme dépend donc de nombreux paramètres dont il est difficile d’affirmer que les impacts soient positifs ou négatifs.
Un regroupement de témoignages sur le tourisme en région Auvergne-Rhône-Alpes et Bourgogne-Franche-Comté a été mis à disposition par France Energie Eolienne (Eolien & Tourisme : Témoignage en région), dans lequel différents professionnels du tourisme partagent leur expérience quant à la proximité de leur établissement touristique avec un parc éolien.
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Notre réaction à la réponse d’Elicio :

Elicio,

Nous vous remercions pour votre réponse et nous tenons à réagir à propos de l’affirmation selon laquelle « il est difficile d’affirmer que les impacts [de l’éolien sur le tourisme] soient positifs ou négatifs ».

Nous attirons l’attention sur le fait que le tourisme rural, notamment équestre et vert, repose précisément sur l’authenticité du cadre, le silence, la beauté des paysages et l’absence de nuisances visuelles et sonores. L’implantation de mâts de 200 mètres de haut à proximité immédiate remettrait en cause ces fondamentaux, et ce de manière irréversible.

Le dossier de « témoignages en région » que vous citez, rédigé par France Énergie Éolienne, ne peut constituer une preuve objective. D’une part, il émane d’un acteur directement impliqué dans la promotion de l’éolien. Par ailleurs, ce document ne réunit que 11 témoignages, un échantillon extrêmement restreint au regard de la diversité des situations touristiques. Surtout, les établissements évoqués sont tous situés à des distances des éoliennes largement supérieures à celles envisagées entre le parc des Bruyères et l’établissement que Nathalie a pour projet d’ouvrir.

Pour aller au-delà des anecdotes, nous souhaitons porter à votre connaissance un sondage OpinionWay réalisé pour Sites & Monuments-SPPEF (en mars 2022), dont les résultats sont éclairants :

• 70 % des Français estiment que les éoliennes nuisent à l’attractivité touristique des territoires ;
• 72 % considèrent qu’elles altèrent la beauté des paysages ;
• 73 % jugent qu’elles dégradent le calme et le silence des lieux ;
• 60 % estiment qu’elles devraient être implantées à plus de 5 km des habitations (et 82 % à plus de 1 km).

Lien : https://www.sitesetmonuments.org/IMG/pdf/opinionway_pour_sites_monuments_-_sppef_-_les_francais_et_l_impact_des_eoliennes_-_mars_2022_vf.pdf

Cordialement,

Les Robins du vent
Les Robins du Vent
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31 mars 2025 -19H01
Notre réaction à votre réponse concernant l'étude acoustique d'ENERCON A la contribution de Nathalie sur l’étude acoustique d’ENERCON:

Je voudrais réitérer que la société ENERCON avait effectué une étude acoustique en 2010. Celle-ci avait déterminée qu'une distance d'implantation de 500m de mon domicile n'était pas suffisante et avait reculé la distance a 1000m minimum. Je vois sur votre compte-rendu que vous n'avez toujours pas contacté ENERCON. Comment pouvez-vous justifier de cette distance de 500m de chez nous pour mettre l'éolienne la plus proche?
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Elicio a répondu :

La réglementation en termes de distance entre un parc éolien et les habitations est très claire en France et est définie par l’article 3 de l’arrêté du 26 août 2011 relatif aux installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent au sein d’une installation soumise à autorisation au titre de la rubrique 2980.
Pour rappel, deux règles sont à respecter du point de vue de l’urbanisme :
- La compatibilité de la zone du projet avec l’accueil des éoliennes,
- L’éloignement de 500 mètres au minimum entre les éoliennes et les habitations les plus proches ou les zones destinées à l’habitation telles que définies dans les documents d’urbanismes opposables au 13 juillet 2010.
Le projet éolien des Bruyères respectera une distance de 500 mètres minimum aux habitations et zones destinées à l’habitat. Il est compatible avec les documents d’urbanisme.
D’après les trois variantes étudiées, l’habitation la plus proche se situe à environ 620 m de l’éolienne E1.
Une fois l’implantation finale définie, une étude acoustique sera réalisée afin de savoir si les seuils réglementaires sont respectés. Le cas échéant, un plan de bridage sera mis en place afin d’adapter le fonctionnement des éoliennes en fonction du vent pour limiter l’impact acoustique.
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Notre réaction à cette réponse :

À l’attention de la société Elicio,

Nous vous remercions pour votre réponse relative à la question de l’implantation des éoliennes à proximité des habitations et à l’étude acoustique. Nous tenons à formuler plusieurs observations suite à votre réponse.

Une résidente d’Anjouin vous a signalé qu’en 2010, la société ENERCON – fabricant reconnu d’éoliennes – avait mené une étude acoustique spécifique sur ce territoire. Elle vous a indiqué que celle-ci avait conclu à la nécessité de respecter une distance minimale de 1000 mètres de son habitation.
Pourtant, vous semblez complétement ignorer cette information, et vous n’indiquez ni avoir consulté cette étude, ni justifier pourquoi elle serait aujourd’hui inopérante. Or, il s’agit d’un élément qui mérite bien plus qu’un simple renvoi à la réglementation nationale.

Vous invoquez l’arrêté du 26 août 2011, qui impose une distance minimale de 500 mètres entre éoliennes et habitations. Ce seuil, s’il constitue une base réglementaire, ne constitue ni une garantie d’innocuité acoustique, ni un standard optimal. Le respect de cette distance ne suffit pas, juridiquement comme humainement, à valider un projet. Plusieurs jugements ont d’ailleurs annulé des autorisations de parcs éoliens respectant cette distance, au motif que les nuisances sonores restaient excessives dans le contexte local (zones rurales calmes, effets cumulés, etc.).

Votre réponse fait abstraction du contexte sonore réel du site : Les hameaux qui se trouvent à proximité directe de l’implantation sont des hameaux très calmes, certains sont d’ailleurs des culs-de-sac et il n’y a donc que très peu de circulation. Dans ce genre d’environnement, toute nuisance sonore est démultipliée par l’absence de bruit ambiant, et un bruit « réglementaire » peut être fortement ressenti par les riverains.

Enfin, vous indiquez que l’étude acoustique sera réalisée une fois l’implantation finale définie, et qu’un plan de bridage sera envisagé si nécessaire. Cette démarche inverse la logique de précaution et va à l’encontre de la séquence réglementaire Éviter – Réduire – Compenser (ERC).

En conséquence :

Nous vous demandons de consulter l’étude Enercon mentionnée par Nathalie, comme vous vous y étiez engagé lors du forum, et tel que vous l’avez confirmé dans le compte-rendu rédigé par vos soins (photo en pièce jointe).

Vous pourrez ensuite, la prendre en compte ou justifier formellement son écartement. Nous vous serions aussi reconnaissant de tenir compte des conditions de quiétude rurale autour du site, et non vous contenter de la norme nationale minimale.

Enfin, vous avez mentionné que d’après les trois variantes étudiées, l’habitation la plus proche se situe à environ 620 m de l’éolienne E1. Pourriez-vous nous indiquer la distance de l’habitation la plus proche de l’éolienne E2, E3 et E4 d’après les trois variantes étudiées ?

Dans l’attente d’un retour sur ces points fondamentaux,

Cordialement

Les Robins du Vent
Les Robins du Vent
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27 mars 2025 -13H00
Notre réaction à votre réponse concernant l'impossibilité de contribuer avant le 23/11/24 A la contribution de K. Guille

• Le site indique la possibilité de participer à la consultation en ligne jusqu’au 30 novembre, mais jusqu'à présent un problème technique m'empêchait de créer un compte pour contribuer.
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Elicio a répondu :

Aucun problème technique n’a été relevé avant le 23/11/2024, l’espace de contribution était donc bien ouvert. Également, la possibilité de contribuer, qui devait s’arrêter au 30 novembre 2024, a été rallongé au 30 avril 2025.
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Notre réaction à cette réponse :

Elicio,

Nous vous remercions pour votre réponse.

Il convient de vous informer que le site de contribution affichait un message d’erreur lors de la tentative d’inscription : « cet email est déjà utilisé ». Cette anomalie empêchait la création de compte, malgré plusieurs essais à des dates différentes. Nous avions également tenté d’utiliser la fonction « mot de passe oublié », sans succès, aucun email de réinitialisation n’ayant été reçu – ce qui confirme qu’aucun compte n’avait en réalité été créé.

Vous indiquez que « l’espace de contribution était bien ouvert », au motif qu’aucun problème technique n’aurait été détecté avant le 23/11/2024. Nous tenons cependant à vous rappeler qu’un dysfonctionnement peut survenir sans que vous en ayez connaissance. En effet, ce genre d’incident n’est pas sans précédent puisque Mme Chloé Camail, cheffe de projet du parc des Bruyères, nous a précisé par email que le retard pris dans vos réponses aux contributions des résidents était lié à un autre « bug technique » ayant empêché votre équipe de constater que des contributions avaient été postées. Ce n’est qu’après nos relances, plusieurs mois plus tard, que vous en auriez pris connaissance, ce qui a d’ailleurs motivé la réactivation de la plateforme de consultation.

Cordialement,

Les Robins du Vent

Les Robins du Vent
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26 mars 2025 -18H03
Notre réaction à votre réponse concernant la distribution des lettres d'information A la contribution de K. Guille :

• La lettre d’information du mois de septembre pour annoncer la réunion du 15 octobre n’a pas été délivrée aux résidents de la Roichère.
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Elicio a répondu :

La première lettre d’information a été distribuée lors d’un porte-à-porte réalisé par l’agence Demopolis concertation. Ce porte-à-porte a visé l’ensemble des ménages de la commune d’Anjouin. La distribution a été faite par eux, à la main, et non déléguée à un prestataire de distribution. 100% des foyers d’Anjouin ont donc bénéficié de cette distribution.

Nous vous invitons à revenir vers nous par ce canal afin de nous transmettre vos coordonnées afin que vous puissiez être destinataire des prochaines lettres d’information du projet éolien des Bruyères. Également, pour les distributions nécessitant un prestataire de distribution, il arrive que celui-ci soit contraint par la loi d’éviter les « stop-pub ». N’hésitez pas à nous faire part de canaux d’information que nous pourrions utiliser pour palier à cela (distribution par un groupe de riverains, réseaux digitaux…).

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Notre réaction à cette réponse :

Elicio,

Nous vous remercions pour votre réponse.
Vous mentionnez que « 100% des foyers d’Anjouin ont bénéficié de cette distribution ».

Cependant, plusieurs habitations n'ont rien reçu, bien que leurs boîtes aux lettres ne comportent aucune mention "Stop Pub". Certains habitants ont également signalé l'absence de cette lettre lors du forum d'information du 15 octobre, et ont renouvelé leur remarque via les contributions déposées sur ce site, en précisant leur adresse. Malgré ces signalements clairs et répétés, la deuxième lettre d’information ne leur a pas été distribuée non plus.

De plus, vous semblez assimiler ces lettres à des publicités soumises à la mention « Stop Pub ». Or, il est important de rappeler que ces documents relèvent d’une communication d’intérêt général, dans le cadre d’un projet impactant le territoire.
Elles ne constituent ni une publicité commerciale, ni une communication promotionnelle au sens strict. Rien ne justifie qu’elles aient été exclues de la distribution pour ce motif.

Nous vous invitons à reconsidérer cette interprétation à l’avenir, afin de garantir un accès équitable à l’information et dans un souci de transparence, nous vous demandons donc de nous communiquer le nombre exact de boites aux lettres dans lesquelles ces lettres ont été déposées dans la commune d’Anjouin.

Enfin, votre réponse tend à renvoyer aux habitants la charge d’assurer eux-mêmes la diffusion de l’information, en leur demandant de vous transmettre leurs coordonnées ou de suggérer d'autres canaux de diffusion. Nous vous rappelons que c’est au porteur de projet de garantir une information claire, équitable et accessible à tous, et non aux citoyens d’en assurer la circulation.

Cordialement,

Les Robins du Vent
Les Robins du Vent
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26 mars 2025 -14H55
Notre réaction à votre réponse concernant le porte-à-porte effectué en Septembre 2024 A la contribution de K. Guille:
• Vous affirmez sur votre site et sur le compte-rendu, avoir mené un porte-à-porte du 3 au 5 septembre 2024 à Anjouin. Etant habitante de La Roichère, je peux confirmer que personne n’est venu nous rencontrer entre le 3 et le 5 septembre, malgré le fait que nous n’avons pas quitté notre domicile durant cette période.
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Elicio a répondu :

Le porte-à-porte effectué par Demopolis Concertation du 3 au 5 septembre 2024 a bien été effectué auprès de tous les foyers de la commune, avec un deuxième passage sur les foyers les plus proches de la zone d’étude en cas d’absence au premier passage. Hormis les maisons inaccessibles (absence de sonnette et haut portail, panneau « Propriété privé » bien en amont de la maison ou du chemin d’accès…), tous les foyers ont donc été sollicités lors de cette période.

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Notre réaction à cette réponse :

Elicio,

Nous vous remercions pour votre réponse. Dans un souci de transparence et de rigueur, nous nous voyons toutefois dans l’obligation de la corriger.

Vous affirmez que « tous les foyers ont été sollicités » par l’agence Dermopolis, « avec un deuxième passage sur les foyers les plus proches de la zone d’étude en cas d’absence au premier passage. »

C’est faux.

Les habitants de la Roichère, hameau situé à proximité directe de la zone d’implantation, et dont plusieurs habitants sont membres actifs de cette association, n’ont pas été sollicités et n’ont rencontré personne, et ce, malgré leur présence continue à leur domicile, une sonnette fonctionnelle, un portail qui reste ouvert et aucun panneau « propriété privé ».

Par ailleurs, selon votre propre compte rendu du forum, seules 45 personnes auraient été rencontrées lors de ce porte-à-porte, nous sommes donc bien loin de l’affirmation que « tous les foyers ont été sollicités ».

Nous vous demandons donc de bien vouloir formuler cette déclaration de manière conforme à la réalité dans les documents officiels, notamment dans le dossier que vous vous apprêtez à déposer en préfecture.

Cordialement,

Les Robins du Vent

Les Robins du Vent
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22 mars 2025 -12H57
Notre réaction à votre réponse concernant les chiffres clés que vous avez donnés aux résidents À notre contribution :
Nous avons pris note de votre estimation selon laquelle les éoliennes du projet des Bruyères pourraient alimenter 4 500 foyers. Nous souhaiterions obtenir des précisions sur les éléments suivants :

1. Nombre d’éoliennes concernées : Cette estimation de 4 500 foyers se base-t-elle sur la production de 3 ou 4 éoliennes ?
2. Quel facteur de charge avez-vous utilisé pour cette estimation ?
3. Quelle est la consommation annuelle moyenne par foyer que vous avez prise en compte ( et inclut-elle le chauffage électrique ou non) ?

Ces précisions nous permettront de mieux comprendre la portée et la fiabilité des chiffres avancés, dans un souci de transparence et d'information claire pour les habitants.

En vous remerciant par avance pour votre réponse.
Cordialement,
Les Robins du Vent
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Elicio a répondu :
Cette estimation se base sur un projet 3 éoliennes d’une puissance unitaire de 4,5 MW et d’une production estimée de 35,5 GWh/an.

Pour réaliser cette estimation voici les données qui ont été utilisées :

Consommation annuelle moyenne finale (chauffage inclus : 130 kWh/m² (source ADEME),
Taille de logement moyen en France : 60 m² (source INSEE),
Consommation annuelle moyenne d’un foyer hors chauffage : 2350 kWh/an (source RTE).
Consommation annuel moyen d’un ménage : 4944 kWh/an (source RTE).
Cette estimation inclut le chauffage.
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Notre réaction à cette réponse :
Elicio,

Nous vous remercions pour votre réponse à notre demande de précisions sur l’estimation selon laquelle les éoliennes du projet des Bruyères pourraient alimenter 4 500 foyers.

Vous indiquez que cette estimation repose sur un parc de 3 éoliennes de 4,5 MW, avec une production annuelle estimée à 35,5 GWh. Or, cette production implique un facteur de charge d’environ 30 % (étape du calcul ci-jointe en image)

Ce facteur de charge est nettement supérieur à la moyenne nationale, qui s’élevait en 2024 à 21,6 % (source RTE). Il dépasse également les valeurs généralement admises pour la majorité des sites éoliens terrestres en France, comprises entre 21 et 26 % (ADEME, RTE). Le facteur de charge que vous avez utilisé est d’autant plus surprenant qu’Anjouin est situé sur une zone classée 2 sur 5 sur l’échelle des gisements éoliens, ce qui correspond à un potentiel éolien faible.

Dans ce contexte, nous avons deux observations majeures :

1.Vous avez explicitement omis de répondre à la question 2 portant sur le facteur de charge utilisé dans votre estimation. Cette omission est regrettable, d’autant plus que ce facteur est l’un des éléments clés pour juger de la pertinence et de la crédibilité du projet.

2.Votre estimation repose manifestement sur une hypothèse très optimiste, qui semble incompatible avec les caractéristiques locales du gisement éolien.

Ces éléments interrogent la transparence et la rigueur des chiffres que vous communiquez aux habitants. Nous vous invitons donc à justifier de manière précise ce facteur de charge de 30 %, en le confrontant aux données de vent effectivement mesurées sur le site d’Anjouin.

Dans l’attente de ces éclaircissements indispensables à une information honnête et objective,

Nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de nos salutations distinguées.

Les Robins du Vent


Les Robins du Vent
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21 mars 2025 -16H01
Dysfonctionnements récurrents dans vos moyens de communication Nous regrettons de constater, une fois de plus, des dysfonctionnements récurrents dans vos moyens de communication.

Pour Demopolis (entreprise embauchée par Elicio pour la construction de ce site), spécialisée dans le domaine de la communication, il semble essentiel de garantir un site clair et fonctionnel, facilitant l’accès aux réponses. Or, les afficher en haut de la page, sans lien direct avec les contributions correspondantes, nuit considérablement à la lisibilité et à la transparence du processus. De plus, l’absence de nom associé aux réponses empêche d’identifier leur auteur, ce qui pose un problème de crédibilité et de responsabilité dans les échanges.

Par ailleurs, aucun email de notification n’a été envoyé aux contributeurs pour les informer de la publication des réponses. Cela signifie qu’à moins de consulter quotidiennement le site – ce qui est peu réaliste – ils n’ont aucun moyen de savoir qu’une réponse a été apportée. Cette situation est d’autant plus problématique que les réponses sont publiées avec un retard de près de trois mois, du au bug que vous nous avez mentionné précédemment, rendant toute interaction véritablement constructive difficile.

Nous allons examiner vos réponses en détail et formuler des contributions complémentaires. Nous espérons que vous tiendrez compte de ces remarques pour améliorer la qualité et la transparence du dialogue avec les habitants.

Cordialement,

Les Robins du Vent
19 février 2025 -10H19
Réponse à Robins des Vents (Contribution du 08 février 2025 -11H49) Cette estimation se base sur un projet 3 éoliennes d’une puissance unitaire de 4,5 MW et d’une production estimée de 35,5 GWh/an.

Pour réaliser cette estimation voici les données qui ont été utilisées :

Consommation annuelle moyenne finale (chauffage inclus : 130 kWh/m² (source ADEME),
Taille de logement moyen en France : 60 m² (source INSEE),
Consommation annuelle moyenne d’un foyer hors chauffage : 2350 kWh/an (source RTE).
Consommation annuel moyen d’un ménage : 4944 kWh/an (source RTE).
Cette estimation inclut le chauffage.
19 février 2025 -10H17
Réponse à Catherine (Contribution du 28 novembre 2024 -12H14) En France, le démontage des éoliennes et la remise en état des sites d’accueil sont à la charge de l’exploitant du parc. Selon la législation en vigueur et dès la mise en service des éoliennes, l’exploitant constitue les garanties financières nécessaires aux opérations de démantèlement. Ainsi, en cas de défaillance éventuelle de l’exploitant, les opérations de remise en l’état du site seront couvertes par ces garanties.
Le démantèlement d’un parc éolien est prévu à l’article 29 de l’arrêté du 26 août 2011 modifié relatif aux installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent au sein d’une installation soumise à autorisation au titre de la rubrique 2980 de la législation des installations classées pour la protection de l’environnement. Les opérations de démantèlement et de remise en état s’articulent autour de trois points :
- Le démantèlement des installations de production d’électricité, des postes de livraison ainsi que les câbles dans un rayon de 10 mètres autour des aérogénérateurs et des postes de livraison.
- L’excavation de la totalité des fondations jusqu’à la base de leur semelle, à l’exception des éventuels pieux.
- La remise en état du site avec le décaissement des aires de grutage et des chemins d’accès sur une profondeur de 40 centimètres et le remplacement par des terres de caractéristiques comparables aux terres à proximité de l’installation, sauf si le propriétaire du terrain sur lequel est situé l’installation souhaite leur maintien en l’état.
Le montant des garanties financières est fixé par l’arrêté du 10 décembre 2021 modifié relatif aux éoliennes soumises à autorisation. Ce dernier est fixé à 75 000 euros par éolienne de 2 MW et de 25 000 euros par MW supplémentaires. Ce montant des garanties financières est réactualisé chaque année par l’exploitant.
19 février 2025 -10H16
Réponse à Catherine (Contribution du 28 novembre 2024 -12H07) L’implantation d’éoliennes et leur production d’électricité induit le paiement annuel de différents impôts et taxes à savoir :
- La taxe sur les propriétés bâties (TFPB),
- La contribution économique territoriale (CET) comprenant la cotisation foncière des entreprises (CFE) et la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE qui est en cours de suppression),
- L’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseau (IFER) qui s’élevait à 8,36 euros/kW de puissance installée en 2024*.
Ces revenus sont ensuite distribués entre les différentes collectivités concernées : commune, communauté de communes, département etc.
Ces revenus sont calculés en fonction du nombre d’éolienne et de leur puissance.
Vous pouvez trouver toutes les informations nécessaires aux calculs de ces taxes fiscales dans le document suivant réalisé par AMORCE et l’ADEME « Répartition de la fiscalité éolienne » : https://amorce.asso.fr/publications/recettes-percues-collectivites-titre-fiscalite-eolienne-regles-generales-montants-repartition
Vous trouverez également une note pédagogique réalisée par l’AMORCE « L’essentiel de la fiscalité éolienne pour les collectivités » : https://amorce.asso.fr/publications/l-essentiel-de-la-fiscalite-eolienne-pour-les-collectivites-ene15/download
*Le montant de l’IFER est revalorisé chaque année comme le prévoit l’article 1635-0 quinquies du Code général des impôts.
19 février 2025 -10H15
Réponse à Peter (Contribution du 28 novembre 2024 -11H08) L’arrêté modifié du 26 août 2011, relatif aux installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent, fixe le cadre juridique des émissions sonores des éoliennes. L’arrêté précise à cet effet que « l’installation est construite, équipée et exploitée de façon telle que son fonctionnement ne puisse être à l’origine de bruits transmis par voie aérienne ou solidienne susceptibles de compromettre la santé ou la sécurité du voisinage ».
L’arrêté fixe un seuil de niveau ambiant à 35 décibels (dB) dans les zones à émergences réglementées, ainsi que les valeurs supplémentaires maximales qui sont admises lorsque ce seuil est dépassé. Ces valeurs sont de :
- 5 dB maximum en journée (7h – 22h),
- 3 dB maximum en période nocturne (22h – 7h).
Ainsi, lorsque le niveau de bruit ambiant dépasse 35 dB, la différence entre le bruit résiduel et le bruit ambiant ne doit pas dépasser 5 décibels supplémentaires la journée et 3 décibels la nuit.
Le futur parc devra ainsi respecter les seuils réglementaires admissibles au niveau de chaque habitation et une nouvelle étude acoustique sera réalisée à la mise en service du parc afin de s’assurer du respect de la réglementation.
Cependant, ces seuils sont établis pour les Zones à émergences réglementées (Article 26 de l’arrêté du 26/08/2011) soit donc à une distance de 500 m minimum.
19 février 2025 -10H14
Réponse à Gille (Contribution du 27 novembre 2024 -18H15) 1.La première lettre d’information a été distribuée lors d’un porte-à-porte réalisé par l’agence Demopolis concertation. Ce porte-à-porte a visé l’ensemble des ménages de la commune d’Anjouin. La distribution a été faite par eux, à la main, et non déléguée à un prestataire de distribution. 100% des foyers d’Anjouin ont donc bénéficié de cette distribution.
Nous vous invitons à revenir vers nous par ce canal afin de nous transmettre vos coordonnées afin que vous puissiez être destinataire des prochaines lettres d’information du projet éolien des Bruyères. Également, pour les distributions nécessitant un prestataire de distribution, il arrive que celui-ci soit contraint par la loi d’éviter les « stop-pub ». N’hésitez pas à nous faire part de canaux d’information que nous pourrions utiliser pour palier à cela (distribution par un groupe de riverains, réseaux digitaux…).

2.L’impact paysager du projet des Bruyères sera traité au moyen de coupes topographiques et de photomontages.
Une fois l’implantation des éoliennes connue, une cinquantaine de photomontage sera réalisée dans les différentes aires d’étude du projet dans un rayon allant de 500m à 20 km autour de la zone d’étude. Ce carnet de photomontages sera intégré au dépôt du dossier d’autorisation environnementale en préfecture.

3. L’une des étapes importantes de tout projet de parc éolien réside dans l’analyse du potentiel éolien d’un site. Pour ce faire, l’installation d’un mât de mesure de vent est un prérequis.
Muni d’anémomètres et de girouettes placés à différentes hauteurs, le mât permet ainsi d’évaluer la direction et la vitesse moyenne selon les saisons et l’altitude. L’analyse de ces données recueillies durant une année minimum, corrélées avec celles mesurées aux alentours par les stations Météo France, permet d’établir un profil de vitesses et de directions des vents locaux et environnants.
La localisation du mât de mesure a été définie selon plusieurs critères : accès du site, accord des propriétaires et exploitants, typologie de la parcelle au regard de l’environnement écologique..
Dans le cas d’une topographie vallonée, le mât de mesure peut être complété par un dispositif type Lidar permettant alors d’évaluer le gisement éolien sur de courtes périodes (3 à 4 mois) dans des lieux complexes. Les données Lidar sont alors corrélées avec celles obtenues par le mât de mesure pour obtenir un profil éolien du site global, quel que soit la topographie. Ces études complémentaires sont menées ultérieurement dans la phase de développement du projet éolien.
19 février 2025 -10H12
Réponse à Charlene (Contribution du 27 novembre 2024 -12H00) Concernant les impacts sur la santé et les nuisances sonores, l’étude de l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) précise que les éoliennes sont des sources de bruit dont la part des infrasons et basses fréquences sonores prédomine dans le spectre d’émission sonore.
De façon générale, les résultats de mesure de niveaux sonores à 500 m et 900 m ne montrent ainsi aucun dépassement des seuils d’audibilité pour les domaines de basse fréquence. De même, les infrasons et basses fréquences sonores mesurés à l’intérieur des habitations, dans des conditions où les éoliennes fonctionneraient avec les vitesses de vent les plus élevées rencontrées au cours des mesures (6 à 7 m/s), sont inférieurs au seuil d’audibilité (ISO 266).
L’étude conclut que « la faible amplitude des niveaux vibratoires provenant d’éoliennes laisse à penser qu’il est improbable que des niveaux d’infrasons et basses fréquences sonores significatifs puissent être générés à l’intérieur des pièces d’un bâtiment par des mécanismes d’excitation vibratoires provenant d’éoliennes ».
Dans le cas des parcs éoliens, un champ électromagnétique est induit par la génération d’un courant électrique. Ces champs sont créés à de très basses fréquences, de l’ordre de 50 Hz, pour être intégrés au réseau français. Les champs électromagnétiques sont principalement liés :
- à la génératrice,
- au poste de transformation installé au pied du mât,
- aux postes de livraison et aux câbles souterrains,
- aux liaisons électriques de 690 V à l’intérieur du mât (entre génératrice et le transformateur),
- aux liaisons électriques de 20 000 V entre les éoliennes et le poste de livraison.
Le poste de transformation ou le poste de livraison sont situés dans des caisses métalliques et dans des locaux hermétiques ce qui permet de réduire grandement les champs émis. Les émissions sont équivalentes ou inférieures aux postes de transformation de moyenne et basse tension présents en grand nombre sur tout le territoire français.
Les câbles électriques sont quant à eux intégrés au sein du mât acier ou bien enterrés ce qui permet de supprimer le champ électrique et de réduire le champ magnétique. D'après le Guide des études d’impacts de parcs éoliens, les câbles à champ radial, communément utilisés dans les parcs éoliens émettent des champs électromagnétiques qui sont très faibles, voire négligeables, dès que l'on s'en éloigne. Ces câbles électriques isolés et enterrés présentent des émissions qui ne dépassent pas quelques unités de μT5 à leur surplomb.
L'analyse bibliographique et le respect des valeurs réglementaires permettent d’affirmer que les risques sanitaires liés à l'exposition aux champs électromagnétiques pour les personnes amenées à intervenir sur le site et pour les riverains sont nuls à très faibles. Les valeurs d’émission sont toujours très inférieures aux valeurs limites d’exposition.

Concernant la valeur immobilière, jusqu’à peu, aucune étude officielle n’avait démontré l’impact négatif d’un parc éolien sur la valeur d’un bien immobilier, tant au niveau national qu’international. L’ADEME s’est donc fixé comme objectif de présenter une étude exploitable et de référence portée sur la période de novembre 2020 à novembre 2021.
Il ressort de cette étude que l’impact éolien sur l’immobilier est nul pour 90 % et très faible pour 10 % des maisons vendues sur la période 2015-2020. Cet impact mesuré est comparable à celui des infrastructures industrielles telles que les pylônes électriques, antennes relais etc. D’après la méthode d’analyse statistique par double différence utilisée par l’ADEME :
- A plus de 5 km : pas d’impact
- A moins de 5 km : -1,5 % sur le prix /m²
- La quantité de données disponibles ne permet pas de statuer pour les habitations situées entre 500 m et 2 km d’une éolienne.
Il convient également de rappeler que la valeur de l’immobilier dépend de nombreux critères objectifs tels que la surface habitable, le nombre de chambres, l’isolation du bien, le type de chauffage, l’activité économique de la commune, la possibilité d’emplois locaux, l’état global du marché immobilier, la valeur de la maison elle-même, la localisation du bien, etc… et subjectifs tels que l’impression personnelle, le coup de coeur, qualité du quartier, cachet de l’immeuble ou du bien, ressenti du contexte environnemental, etc…
L’implantation d’un parc éolien n’a donc aucun impact sur les critères de valorisation objectifs d’un bien. Il ne joue que sur les éléments subjectifs, qui peuvent varier d’une personne à l’autre. Certains restent indifférents quant à la présence d’un parc éolien, vécu comme un « plus », d’autres pas.
19 février 2025 -10H02
Réponse à Jean-Pierre (Contribution du 25 novembre 2024 -16H49) L’analyse des zones humides est une étude menée dans le cadre du développement du projet. Cette étude est régie par l’arrêté par l’arrêté du 24 juin 2008, modifié par l’arrêté du 1er octobre 2009, qui précise la méthodologie et les critères pour la délimitation des zones humides sur le terrain, conformément aux articles L. 214-7-1 et R. 211-108 du code de l'environnement.
« Trois critères permettent la détermination d’une zone humide :
• le critère « habitat caractéristique de zone humide », tel que décrit dans l’annexe 2.2 de l’arrêté du 24 juin 2008 ;
• le critère « espèces floristiques caractéristiques de zones humides » ;
• le critère « pédologie » (étude des sols), dont les modalités sont définies par l’arrêté du 1er octobre 2009. Un seul de ces trois critères permet de déterminer une zone humide.
Le critère pédologique ne sera utilisé qu’en dernier recours lorsque les critères habituels (flore et habitat) n’auront pas permis de statuer sur la présence ou non de zone humide). » (6.2.2.4. Cas particulier : étude des zones humides, Guide relatif à l’élaboration des études d’impacts des projets de parcs éoliens terrestres – version révisée octobre 2020, page 87).
La loi portant création de l’Office Français de la Biodiversité, parue au JO du 26 juillet 2019, reprend dans son article 23 la rédaction de l’article L. 211 1 du code de l’environnement portant sur la caractérisation des zones humides, afin d’y introduire un "ou" qui permet de restaurer le caractère alternatif des critères pédologique et floristique.
Ces zones humides peuvent par ailleurs, lors de leur élaboration, être identifiée et reprises dans les documents d’urbanisme. Dans le cas d’Anjouin, la commune est soumise au règlement national d’urbanisme (RNU), les zones humides n’étant donc pas intégrées dans ce dernier.
Seule l’étude d’identification des zones humides menée dans le cadre du projet éolien, ou l’existence d’un document/outil de planification tel qu’un schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) peut identifier les zones humides d’un territoire ou zone locale.
D’après le SDAGE Loire-Bretagne, en cas d’impact sur une zone humide, la séquence Eviter-Réduire-Compenser doit être mise en place.
Dans le cadre du projet des Bruyères cette séquence est étudiée et sera appliquée.
19 février 2025 -10H01
Réponse à Jean-Pierre (Contribution du 25 novembre 2024 -16H44) Aucune étude à ce jour n’indique un effet quelconque d’un parc éolien sur le gibier. En période de chantier, le gibier pourra aller se réfugier dans des zones de cultures ou de boisements autour du parc.
19 février 2025 -10H00
Réponse à Serge (Contribution du 25 novembre 2024 -16H29) Le développement de l’éolien et des énergies renouvelables en général, répond à un double objectif inscrit dans la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) pour 2019-2028 à savoir :
- Accélérer la transition énergétique pour atteindre la neutralité carbone en 2050 ;
- Anticiper de nouveaux besoins en électricité.

Le parc éolien actuel est concentré à 60 % sur trois grandes régions : Hauts-de-France, Occitanie et le Grand-Est.
La région Centre-Val de Loire quant à elle s’est fixé un objectif ambitieux de couvrir 100 % de ses besoins énergétiques par des énergies renouvelables d’ici 2050. Le corollaire étant un développement massif des énergies renouvelables avec 100% de la consommation énergétique issue des énergies renouvelables et de récupération en 2050. Sur le volet éolien, l'engagement est fort avec un moyen de production d'électricité qui devrait représenter environ 3 900 MW installés d'ici 2030. Pour rappel, fin 2020 l'éolien comptait environ 1 305 MW de puissance installée.
Pour rappel, en 2020 la région Centre-Val de Loire accueillait 10% du parc de production français avec une énergie nucléaire très majoritaire avec près de 85% de la puissance installée. Les énergies renouvelables poursuivaient leur progression et représentaient 13,4% du parc de production régional. L'éolien représentait 9,4% de la puissance installée, en hausse de 3,1% par rapport à 2019 (rapport RTE, Bilan électrique 2020 en région Centre-Val de Loire). Afin d’atteindre ces objectifs, la croissance de l’éolien se poursuit.
19 février 2025 -09H57
Réponse à Serge (Contribution du 25 novembre 2024 -16H19) Concernant les impacts sur la santé et les nuisances sonores, l’étude de l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) précise que les éoliennes sont des sources de bruit dont la part des infrasons et basses fréquences sonores prédomine dans le spectre d’émission sonore.
De façon générale, les résultats de mesure de niveaux sonores à 500 m et 900 m ne montrent ainsi aucun dépassement des seuils d’audibilité pour les domaines de basse fréquence. De même, les infrasons et basses fréquences sonores mesurés à l’intérieur des habitations, dans des conditions où les éoliennes fonctionneraient avec les vitesses de vent les plus élevées rencontrées au cours des mesures (6 à 7 m/s), sont inférieurs au seuil d’audibilité (ISO 266).
L’étude conclut que « la faible amplitude des niveaux vibratoires provenant d’éoliennes laisse à penser qu’il est improbable que des niveaux d’infrasons et basses fréquences sonores significatifs puissent être générés à l’intérieur des pièces d’un bâtiment par des mécanismes d’excitation vibratoires provenant d’éoliennes ».
Dans le cas des parcs éoliens, un champ électromagnétique est induit par la génération d’un courant électrique. Ces champs sont créés à de très basses fréquences, de l’ordre de 50 Hz, pour être intégrés au réseau français. Les champs électromagnétiques sont principalement liés :
- à la génératrice,
- au poste de transformation installé au pied du mât,
- aux postes de livraison et aux câbles souterrains,
- aux liaisons électriques de 690 V à l’intérieur du mât (entre génératrice et le transformateur),
- aux liaisons électriques de 20 000 V entre les éoliennes et le poste de livraison.
Le poste de transformation ou le poste de livraison sont situés dans des caisses métalliques et dans des locaux hermétiques ce qui permet de réduire grandement les champs émis. Les émissions sont équivalentes ou inférieures aux postes de transformation de moyenne et basse tension présents en grand nombre sur tout le territoire français.
Les câbles électriques sont quant à eux intégrés au sein du mât acier ou bien enterrés ce qui permet de supprimer le champ électrique et de réduire le champ magnétique. D'après le Guide des études d’impacts de parcs éoliens, les câbles à champ radial, communément utilisés dans les parcs éoliens émettent des champs électromagnétiques qui sont très faibles, voire négligeables, dès que l'on s'en éloigne. Ces câbles électriques isolés et enterrés présentent des émissions qui ne dépassent pas quelques unités de μT5 à leur surplomb.
L'analyse bibliographique et le respect des valeurs réglementaires permettent d’affirmer que les risques sanitaires liés à l'exposition aux champs électromagnétiques pour les personnes amenées à intervenir sur le site et pour les riverains sont nuls à très faibles. Les valeurs d’émission sont toujours très inférieures aux valeurs limites d’exposition.
Concernant les impacts sonore sur la santé, nous sommes conscients que le bruit est considéré comme étant la nuisance principale chez les personnes présentant un état anxio-dépressif et joue un rôle déterminant dans l’évolution et le risque d’aggravation de cette maladie.
Selon le rapport de l’Institut National de santé publique du Québec publié en 2013, intitulé « Eoliennes et santé publiques – Synthèse des connaissances – mise à jour », en ce qui concerne le niveau de bruit des éoliennes, à l’heure actuelle, aucune évidence scientifique ne suggère qu’il engendre des effets néfastes pour la santé des personnes vivant à proximité (perte d’audition, effets cardiovasculaires, effets sur le système hormonal etc.).
Concernant la valeur immobilière, jusqu’à peu, aucune étude officielle n’avait démontré l’impact négatif d’un parc éolien sur la valeur d’un bien immobilier, tant au niveau national qu’international. L’ADEME s’est donc fixé comme objectif de présenter une étude exploitable et de référence portée sur la période de novembre 2020 à novembre 2021.
Il ressort de cette étude que l’impact éolien sur l’immobilier est nul pour 90 % et très faible pour 10 % des maisons vendues sur la période 2015-2020. Cet impact mesuré est comparable à celui des infrastructures industrielles telles que les pylônes électriques, antennes relais etc. D’après la méthode d’analyse statistique par double différence utilisée par l’ADEME :
- A plus de 5 km : pas d’impact
- A moins de 5 km : -1,5 % sur le prix /m²
- La quantité de données disponibles ne permet pas de statuer pour les habitations situées entre 500 m et 2 km d’une éolienne.
Il convient également de rappeler que la valeur de l’immobilier dépend de nombreux critères objectifs et subjectifs.
L’implantation d’un parc éolien n’a donc aucun impact sur les critères de valorisation objectifs d’un bien. Il ne joue que sur les éléments subjectifs, qui peuvent varier d’une personne à l’autre. Certains restent indifférents quant à la présence d’un parc éolien, vécu comme un "plus", d’autres pas.
19 février 2025 -09H54
Réponse à Nathalie (Contribution du 25 novembre 2024 -16H04) Le tourisme est basé sur différents critères comme le lieu, les activités, les paysages, les infrastructures etc. L’impact potentiel de l’éolien sur le tourisme dépend donc de nombreux paramètres dont il est difficile d’affirmer que les impacts soient positifs ou négatifs.
Un regroupement de témoignages sur le tourisme en région Auvergne-Rhône-Alpes et Bourgogne-Franche-Comté a été mis à disposition par France Energie Eolienne (Eolien & Tourisme : Témoignage en région), dans lequel différents professionnels du tourisme partagent leur expérience quant à la proximité de leur établissement touristique avec un parc éolien.
19 février 2025 -09H53
Réponse à Nathalie (Contribution du 25 novembre 2024 -15H57) La réglementation en termes de distance entre un parc éolien et les habitations est très claire en France et est définie par l’article 3 de l’arrêté du 26 août 2011 relatif aux installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent au sein d’une installation soumise à autorisation au titre de la rubrique 2980.
Pour rappel, deux règles sont à respecter du point de vue de l’urbanisme :
- La compatibilité de la zone du projet avec l’accueil des éoliennes,
- L’éloignement de 500 mètres au minimum entre les éoliennes et les habitations les plus proches ou les zones destinées à l’habitation telles que définies dans les documents d’urbanismes opposables au 13 juillet 2010.
Le projet éolien des Bruyères respectera une distance de 500 mètres minimum aux habitations et zones destinées à l’habitat. Il est compatible avec les documents d’urbanisme.
D’après les trois variantes étudiées, l’habitation la plus proche se situe à environ 620 m de l’éolienne E1.
Une fois l’implantation finale définie, une étude acoustique sera réalisée afin de savoir si les seuils réglementaires sont respectés. Le cas échéant, un plan de bridage sera mis en place afin d’adapter le fonctionnement des éoliennes en fonction du vent pour limiter l’impact acoustique.
19 février 2025 -09H51
Réponse à Gille (Contribution du 23 novembre 2024 -12H34) Le porte-à-porte effectué par Demopolis Concertation du 3 au 5 septembre 2024 a bien été effectué auprès de tous les foyers de la commune, avec un deuxième passage sur les foyers les plus proches de la zone d’étude en cas d’absence au premier passage. Hormis les maisons inaccessibles (absence de sonnette et haut portail, panneau « Propriété privé » bien en amont de la maison ou du chemin d’accès…), tous les foyers ont donc été sollicités lors de cette période.
La première lettre d’information a été distribuée lors d’un porte-à-porte réalisé par l’agence Demopolis concertation. Ce porte-à-porte a visé l’ensemble des ménages de la commune d’Anjouin. La distribution a été faite par eux, à la main, et non déléguée à un prestataire de distribution. 100% des foyers d’Anjouin ont donc bénéficié de cette distribution.
Nous vous invitons à revenir vers nous par ce canal afin de nous transmettre vos coordonnées afin que vous puissiez être destinataire des prochaines lettres d’information du projet éolien des Bruyères. Également, pour les distributions nécessitant un prestataire de distribution, il arrive que celui-ci soit contraint par la loi d’éviter les « stop-pub ». N’hésitez pas à nous faire part de canaux d’information que nous pourrions utiliser pour palier à cela (distribution par un groupe de riverains, réseaux digitaux…).
Le site internet des Bruyères est désormais répertorié sur le site internet d’Elicio.
Aucun problème technique n’a été relevé avant le 23/11/2024, l’espace de contribution était donc bien ouvert. Également, la possibilité de contribuer, qui devait s’arrêter au 30 novembre 2024, a été rallongé au 30 avril 2025.
19 février 2025 -09H50
Réponse à Gille (Contribution du 23 novembre 2024 -12H21) Vous trouverez une carte du contexte éolien en date du 30/01/2024 tel que mis en ligne sur le portail cartographique du Cerema via le lien suivant : https://planification.climat-energie.gouv.fr/
Le parc en service le plus proche est le parc éolien de Dampierre et Massay Energies qui se situe à 8,4 kilomètres au sud-est de la zone d’étude.
Vous trouverez le bilan électrique 2023 de la région Centre-Val de Loire sur le site de RTE et ci-joint.
Les Robins du Vent
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08 février 2025 -11H49
Les Chiffres Clés donnés par Elicio Nous avons pris note de votre estimation selon laquelle les éoliennes du projet des Bruyères pourraient alimenter 4 500 foyers. Nous souhaiterions obtenir des précisions sur les éléments suivants :

1. Nombre d’éoliennes concernées : Cette estimation de 4 500 foyers se base-t-elle sur la production de 3 ou 4 éoliennes ?

2. Quel facteur de charge avez-vous utilisé pour cette estimation ?

3.Quelle est la consommation annuelle moyenne par foyer que vous avez prise en compte ( et inclut-elle le chauffage électrique ou non) ?

Ces précisions nous permettront de mieux comprendre la portée et la fiabilité des chiffres avancés, dans un souci de transparence et d'information claire pour les habitants.

En vous remerciant par avance pour votre réponse.

Cordialement,

Les Robins du Vent
catherine
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28 novembre 2024 -12H14
Démantèlement Avez-vous un plan d'action pour le démantèlement des socles lorsque les éoliennes auront atteint la fin de leur cycle de vie d'utilisation? Quelle garantie donnez-vous?
catherine
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28 novembre 2024 -12H07
Retombées économiques Concernant les retombées économiques, pourriez-vous donner les formules de calcul permettant d'arriver à ces résultats en précisant les textes de loi en vigueur concernés?
28 novembre 2024 -11H08
Conséquences du projet sur mon activité professionnelle En août, j’ai fondé une nouvelle entreprise avec pour objectif principal de mettre en place un studio d’enregistrement résidentiel de niveau professionnel à La Roichère.

Pour atteindre cet objectif, l’un de mes bâtiments annexes doit être conçu, traité acoustiquement et entièrement insonorisé. Ce processus est extrêmement complexe et nécessite un investissement considérable en raison de la précision requise par l’ingénierie acoustique.

Bien qu’une étude d’impact acoustique générique, ait été réalisée par SIXENSE ENGINEERING, celle-ci ne répondra pas aux défis spécifiques liés à la construction d’un espace capable d’atténuer les sources de bruit externes imprévisibles, notamment le bruit à basse fréquence et les infrasons générés par les éoliennes à proximité. Ces défis ajoutent une couche supplémentaire de complexité et de coût au projet, compromettant gravement l’intégrité acoustique et la viabilité financière du studio.

Par conséquent, mes plans d’entreprise sont actuellement en suspens. Aller de l’avant avec une rénovation coûteuse serait imprudent, étant donné que tout travail de construction achevé pourrait s’avérer totalement inefficace une fois les éoliennes installées.

Par conséquent, mes projets sont actuellement en suspens. M’engager dans une rénovation coûteuse sans garanties sur l’efficacité future de la structure face à ces nuisances sonores serait déraisonnable, d’autant plus que les travaux réalisés pourraient s’avérer totalement inefficaces une fois les éoliennes installées.
Guille
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27 novembre 2024 -18H15
Message de la part d'un résident d'Anjouin sans accés a Internet 1. Confirmation que la lettre d'information n'a pas été distribuée meme dans un secteur proche de l'Ouche du Poire.

2. Pourquoi pas de photos de montage lors de la réunion, ni dans le dossier?

3. Le mat a été installé dans une zone de mesure tres favorable au plus haut de la zone définie pour l'étude. Il aurait du etre placé au milieu de la zone.
Charlene
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27 novembre 2024 -12H00
Cadre de vie Je m'inquiète des différents impacts sur nous, riverains de cet éventuel parc éolien.
Notre sante va en patir (sommeil, stress,...). Notre qualité de vie egalement du fait des nuisances sonores, de la degradation de notre cadre de vie actuellement si paisible.
Si j'ai acheté à anjouin c'est pour y fonder une famille et élever mes enfants à la campagne, pour qu'ils profitent de la beauté du paysage, de la tranquillité, du chant des oiseaux, de voir les lapins, les biches et les chevreuils... avec vos éoliennes vous allez nous gâcher la vie.
De plus les animaux vont en souffrir aussi, aussi bien la faune sauvage que nos animaux domestiques.

De plus même si nous voulons partir nos maisons seront invendables...

Il est clair que votre entreprise ne prend pas en considération ces aspects. Vous allez gâcher la vie des anjouinais, leur projet de vie et la vie de leurs enfants.

J'espère que le préfet prendra nos réclamations en compte car nous sommes contre ce projet.
Trouvez une autre solution écologique mais pas l'éolien !
Jean-Pierre
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25 novembre 2024 -16H49
Les zones humides Le projet d'implantation d'éoliennes d'Elicio se trouve dans une zone humide- les dernieres études l'ont d'ailleurs prouvées. De quels droits vous permettez-vous d'implanter dans une zone humide? La loi les protege, ce que nous ne manquerons pas d'expliquer au préfet.
Jean-Pierre
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25 novembre 2024 -16H44
La chasse Etant habitant de la Roichere depuis plusieurs générations, je suis désolé de voir mon patrimoine familial se faire défigurer. La Roichere est une zone de chasse importante. C'est un moment de convivialité ou nous nous retrouvons tous depuis des années. Qu'en sera-t-il une fois des éoliennes implantées? Il y aura forcément un impact sur le gibier, la sécurité et la paisibilité des chasseurs des le commencement des travaux. Nos terres ne seront plus les memes. Qui plus est, ce projet a déja commencé a diviser les habitants et nous ressentons colere et anxiété.
25 novembre 2024 -16H29
Les éoliens en Indre Les départements de l'Indre et du Cher arrivent a saturation.
Alors que nous avons la particularité d'avoir des énergies hydrauliques tres performantes, les entreprises continuent d'implanter des éoliennes sans aucune nécessité et sans respect pour notre région qui deviendra un désert touristique et un endroit ou il ne fera plus bon vivre. Je vous invite a regarder ce documentaire:

https://www.youtube.com/watch?v=SpNZuBx72ik
25 novembre 2024 -16H19
Impacts sur les résidents Nous nous inquiétons des différents impacts (prouvés par les études récentes) sur les personnes qui vivent a proximité des parcs éoliens:
- les impacts sur la santé (sommeil, stress, nausées)
- les impacts sur la qualité de vie (nuisance sonore, disparition de notre paysage paisible)
- les impacts sur la faune sauvage et nos animaux.
- les impacts significatifs sur la valeur immobiliere (confirmés par des agences immobilieres locales)

Il est clair que l'entreprise Elicio ne prend pas en considération ces aspects. Nous avons trouvé leurs représentants trés méprisants, sachant que nous allons perdre l'essentiel d'un travail d'une vie.
Nathalie
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25 novembre 2024 -16H04
Chambre d'hote avec balade a cheval Nous avons un projet d'ouvrir des chambres d'hotes a La Roichere, ou les intéressés pourraient amener leurs chevaux pour profiter de nos beaux sentiers de promenades. L'implantation d'éoliennes signifie que nous devons, encore une fois, mettre en stand-by ce projet qui bénéficerait a l'économie locale. Qui voudrait se balader au milieu des éoliennes?
Nathalie
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25 novembre 2024 -15H57
étude acoustique Je voudrais réitérer que la société ENERCON avait effectué une étude acoustique en 2010. Celle-ci avait déterminée qu'une distance d'implantation de 500m de mon domicile n'était pas suffisante et avait reculé la distance a 1000m minimum. Je vois sur votre compte-rendu que vous n'avez toujours pas contacté ENERCON. Comment pouvez-vous justifier de cette distance de 500m de chez nous pour mettre l'éolienne la proche?.
Guille
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23 novembre 2024 -12H34
Remarques sur le non-respect de vos engagements en matière de communication • Vous affirmez sur votre site et sur le compte-rendu, avoir mené un porte-à-porte du 3 au 5 septembre 2024 à Anjouin. Etant habitante de La Roichère, je peux confirmer que personne n’est venu nous rencontrer entre le 3 et le 5 septembre, malgré le fait que nous n’avons pas quitté notre domicile durant cette période.

• La lettre d’information du mois de septembre pour annoncer la réunion du 15 octobre n’a pas été délivrée aux résidents de la Roichère.

• Vous m'aviez assuré que vous m'appelleriez pour répondre à l'une de mes questions après avoir effectué les recherches nécessaires, mais vous ne l'avez pas fait.

• Le site sur le projet des Bruyères (https://www.projeteolien-des-bruyeres.fr) n’est toujours pas répertorié sur le site principal d’Elicio, et ce, malgré mon email à Elicio le19 novembre.

• Le site indique la possibilité de participer à la consultation en ligne jusqu’au 30 novembre, mais jusqu'à présent un problème technique m'empêchait de créer un compte pour contribuer.

Ces pratiques soulèvent des questions sur l’engagement réel d’Elicio envers une concertation honnête et constituent une barrière directe à l’implication des habitants dans ce projet.
Guille
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23 novembre 2024 -12H21
Compte-rendu du forum d'information Il est triste de voir que votre compte-rendu du forum d’information ne rassemble qu’un petit échantillon des questions et des remarques qui vous ont été communiquées lors de cet événement le 15 octobre.

Je me permets donc d’écrire ici l’une des questions que j’avais posées, puisque votre compte-rendu ne l’a pas retranscrite correctement et donc n’y répond pas complètement.

Question : Quel est ...
• le nombre d’éoliennes déjà présentes autour d’Anjouin,
• leur rendement énergétique actuel,
• les besoins énergétiques locaux et régionaux à combler,
• les parcs éoliens déjà en cours de développement ?

Le 15 octobre, j’ai été frappée par le manque évident de connaissances à ce sujet de la part des représentants d’Elicio. Madame Camail m’avait assurée qu’elle ferait les recherches nécessaires et me contacterait par téléphone- chose qu’elle n’a pas faite.

Ce déficit d’informations est d’autant plus préoccupant que, selon le rapport de la Cour des comptes de 2022 sur le développement de l’éolien en France, tout déploiement de nouvelles installations doit être justifié par un besoin énergétique avéré. Face à une telle lacune, il est difficile de ne pas remettre en question les véritables motivations d’Elicio.

Kathy Guille