Skip to content

Foire aux questions

Le maintenancier s’engage à ce que les éoliennes soient disponibles 97% du temps. Les 3% sont liés à des pannes ou de la maintenance préventive. Dans certains autres cas les éoliennes ne tourneront pas car:

  • Le vent est trop faible (<10km/h) ou trop fort (>90km/h). Ces arrêts pour cause de vents forts sont peu fréquents en France métropolitaine et sont souvent automatisés : ils ne dépassent pas 10 jours par an. De plus, la plupart des éoliennes sont installées sur des sites caractérisés par des vitesses de vent en moyenne supérieures à 20 km/h.
  • Il faut garantir la protection des espèces chiroptères (les chauves-souris) de nuit. Pour cela, les éoliennes peuvent être à l’arrêts lors de conditions de température et de vitesse de vent spécifiques;
  • Une inspection de l’exploitant et/ou une vérification de sécurité est nécessaire;
  • La maintenance est en cours sur le réseau électrique Enedis.

Les éoliennes fonctionnent entre 75 et 95 % du temps (ADEME) pour des vitesses comprises entre 14km/h et 90km/h. Le facteur de charge – c’est-à-dire le ratio entre l’énergie que produit une éolienne pendant un an et l’énergie qu’elle aurait produite durant cette période si elle avait constamment fonctionné à puissance nominale – se situe entre 22% et 25% (source RTE). Garantir un tel niveau de facteur de charge moyen est un des paramètres importants de la rentabilité d’un projet.

Lorsque l’énergie est produite par une éolienne, elle traverse le mât et le sol dans des câbles avant de rejoindre le réseau électrique national. Cependant, le réseau étant unique, il est impossible de tracer précisément le chemin de l’énergie du lieu de production au lieu de consommation. 

L’électricité ne va pas au plus court mais au chemin moindre résistance, là où l’énergie va passer le plus rapidement et efficacement. Ainsi, on consomme chaque jour de l’énergie produite dans toute la France et même en Europe tout comme nous en exportons. La seule façon de consommer de l’énergie dont l’origine est définie est la GO : la garantie d’origine. Elle permet aux consommateurs d’énergie renouvelable de savoir d’où provient exactement leur électricité. 

Que l’énergie produire soit consommée localement ou non, elle sera utilisée et remplacera la consommation d’autres sources d’énergie plus fortes en émission de carbone.

Source : D’où vient l’électricité que j’utilise ? Qui est vert 

L’énergie éolienne n’est pas une énergie fossile. En moyenne, une éolienne d’un parc français émet 12,7g de CO²/kWh sur l’ensemble de son cycle de vie (Source : France Energie Eolienne). Une éolienne n’émet aucun gaz à effet de serre lorsqu’elle produit de l’électricité puisque l’énergie provient d’une source naturelle et renouvelable : le vent. De plus, l’implantation d’éoliennes “intermittentes” (qui ne tournent pas en continu) n’engendre pas un usage supplémentaire d’énergies fossiles pour compenser les heures sans vent. De ce point de vue, les éoliennes sont bel et bien une technologie qui nous permet de lutter contre le réchauffement climatique.

Conformément à l’article R.515-106 du Code de l’Environnement et à l’arrêté du 22 juin 2020 précisant les modalités s’appliquant aux parcs éoliens, les opérations de démantèlement et de remise en état du site sont aujourd’hui parfaitement connues et cadrées par la loi.

Celles-ci sont à la charge du propriétaire du parc éolien, et en aucun cas à la charge du propriétaire du terrain.

Parmi les différentes règles édictées, les textes prévoient aujourd’hui que l’excavation de la totalité des fondations est obligatoire dans le cas d’éoliennes installées sur des terrains à vocation agricole. Il est en effet important de souligner que l’éolien est aujourd’hui une technologie parfaitement réversible : en d’autres termes, et contrairement à d’autres moyens de production, il est tout à fait possible de démonter les installations et rendre au terrain sa vocation originelle dès la fin d’exploitation du parc.

D’autre part, la loi oblige également l’exploitant à provisionner, au moment de la construction d’un parc, une somme de 50 000 € pour les éoliennes d’une puissance inférieure ou égale à 2MW puis de 10 000€ par MW supplémentaire, pour pallier son futur démantèlement. A noter néanmoins que les premiers démantèlements réalisés en France ont démontré qu’un montant de 50.000€ par éolienne correspond au coût réel du démantèlement car la plupart des éléments de l’éolienne sont recyclés (revendus) et amortis par le rendement du parc. En cas de défaillance de l’exploitant, ce qui n’est pour le moment jamais arrivé en France, le Préfet dispose de ces provisions mises sous séquestre par le porteur de projet au moment de la construction du parc pour démanteler le parc. En aucun cas, le démantèlement ne peut être à la charge du propriétaire du terrain, de l’exploitant agricole de la parcelle ou de la commune.

Source : ici

Le coût de production des énergies renouvelables et de l’éolien en particulier sont en constante diminution. En 2015, le coût de cette énergie était de 80€ par MWh, il est aujourd’hui en dessous de la barre des 60€/MWh, quand le nucléaire est proche des 110€/MWh. D’ici un à deux ans, l’éolien se situera autour de 40 à 50 € par MWh, à parité avec le prix moyen du marché de l’électricité : il ne nécessitera plus aucun soutien particulier !

Pour plus d’informations, nous vous invitons à consulter le site de l’ADEME, et notamment ce rapport sur l’évolution du mix électrique 2020-2060 en France (lien ici)

Lorsque le soleil est visible, une éolienne projette une ombre sur le terrain qui l’entoure. Si elle tourne, cette ombre tourne également. On appelle ce phénomène d’ombres portées le papillotement. 
Bien que les éoliennes ne puissent être à moins de 500m des habitations, il arrive que lorsque le soleil est rasant, les pâles produisent des ombres sur certaines habitations. Cet effet est restreint dans le temps : moins d’une dizaine d’heures par an et seulement lorsque le temps est dégagé.

Cependant, ce phénomène peut être plus ou moins impactant selon les personnes. Il existe plusieurs solutions pour diminuer ces effets et notamment d’arrêter les éoliennes aux heures concernées. Si vous subissez ces nuisances, nous vous invitons à contacter votre mairie qui transmettra l’information à l’exploitant du parc éolien. 

La question de l’impact du prix de l’immobilier à proximité d’un parc éolien terrestre est récurrente et s’amplifie à mesure que cette énergie se développe sur le territoire français. Jusqu’ici, il n’existait aucune étude scientifique française sur le sujet, raison pour laquelle, l’ADEME a commandé en 2021 une étude fiable et circonstance sur ce sujet. Confiée à IAC Partners et IZIMMO, l’étude a été réalisée entre novembre 2020 et novembre 2021.

Cette étude a permis de montrer que les territoires éoliens ont des caractéristiques proches des zones rurales. Les communes où sont implantées des éoliennes dans un périmètre de moins de 10 km on en moyenne moins de 1 274  habitants par commune.

Les parcs éoliens terrestres sont majoritairement implantés des zones peu denses, peu urbanisées et peu touristiques. Les communes de ce type représentent 75% des transactions de maisons en territoire éolien.

L’impact de l’éolien sur le marché immobilier est très faible à nuls sur les ventes de maisons entre 2015 et 2020. En effet, les maisons situées à plus de 5km d’une éolienne (91% des transactions observées ne subissent pas d’impact sur le prix, imputable à l’éolien. Les maisons situées à moins de 5km d’une éolienne (9% des transactions observées) subissent une dévaluation moyenne de l’ordre de -1,5% sur le prix de vente, imputable à l’éolien.

L’impact potentiel de l’éolien sur l’immobilier dépend d’une multitude de facteurs, liés à l’environnement du bien, à ses qualités propres. L’impact éolien est vraisemblablement hétérogène sur le territoire. On constate que l’impact dépend de la distance et des co-visibilités et s’atténue à une distance d’environ 5km d’une éolienne.

L’impact de l’éolien sur le prix de l’immobilier est donc comparable à celui d’autres infrastructures telles que des antennes ou relais de télécommunication ou des lignes à haute tension.  L’impact négatif d’un parc éolien sur l’immobilier est amplifié pour des biens proches d’un parc ou dont les prix sont élevés, particulièrement en zones touristiques ou littorales et lorsque que la perception publique de l’éolien est dégradée.

Ainsi, la sensibilité subjective des riverains est un facteur explicatif majeur de l’impact des infrastructures sur l’immobilier, et pas seulement sur l’éolien. L’étude a mis en évidence que la majorité des riverains de parcs éoliens sont assez indifférents à ces installations.

Plus d’information : Eoliennes et immobilier – La librairie ADEME

La règlementation française figure parmi les plus protectrices en ce qui concerne les effets sanitaires des éoliennes et permet d’assurer un niveau élevé de protection des riverains et de l’environnement tout au long de l’exploitation de l’installation. Dans son rapport de mai 2017, l’Académie de Médecine reconnaît que « les nuisances sonores semblent relativement modérées aux distances « réglementaires », et concerner surtout les éoliennes d’anciennes générations ». La question des infrasons revient également régulièrement lorsqu’on parle de projet éolien et d’impact potentiel sur la santé. Selon l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSES), les infrasons ne représentent pas un risque dans le cas de parc éolien. L’ANSES n’identifie pas de lien entre les infrasons émis et le mal-être de certains habitants après l’implantation d’un parc (certaines plaintes ayant notamment été formulées quand les éoliennes ne tournaient pas donc sans aucune émission).

De nombreuses variables entrent en compte dans l’évaluation de l’attractivité touristique, il est donc très difficile d’estimer l’influence de l’éolien sur ce sujet. Néanmoins, un sondage établit par la société IFOP a été réalisé à la demande de la FEE (France Energie Eolienne) en 2016 sur ce sujet ici.

Cette enquête qualitative a été réalisée auprès de riverains, une enquête quantitative miroir et une enquête qualitative auprès des élus. C’est un jugement global positif en faveur de l’énergie éolienne. Plus de 70% des citoyens français ont une image positive de l’éolien.

Par ailleurs, aucune étude ne démontre à l’heure actuelle que la présence d’un parc éolien entraine une diminution de l’activité touristique de la zone où il est implanté. Dans certains cas, les éoliennes peuvent même devenir une attraction touristique, comme le montre l’exemple des fermes éoliennes en Californie, qui sont devenues des destinations prisées par les tours opérateurs de la région.

Le retour d’expérience de plus de 20 ans de parcs en fonctionnement dans le monde entier montre que les éoliennes ne semblent pas avoir d’impact sur les élevages. De manière générale, aucun impact sur les animaux n’a été constaté : les vaches ne produisent pas moins de lait et la qualité de la viande n’est pas remise en question. S’il existe effectivement quelques cas isolés d’éleveurs ayant porté plainte contre un projet éolien qui serait prétendument à l’origine d’une baisse de la production laitière de leurs animaux, les experts intervenus sur le sujet (vétérinaires, géobiologues, ingénieurs…) ont conclu qu’aucune corrélation entre la présence d’éoliennes et l’apparition de ces phénomènes ne peut être établie. Les rares cas évoqués sont principalement liés à des problèmes sanitaires au sein de l’exploitation ou à des problèmes de mise à la terre.

L’étude environnementale établit précisément les périodes de migration et les couloirs existants de chaque espèce avifaune. L’ensemble des phases (prénuptiale, de nidification, postnuptiale et hivernante) sont minutieusement étudiées afin d’identifier chaque espèce et de décrire leurs comportements.

Le bureau d’ingénierie SIXENSE ENGINEERING réalise le volet acoustique des études d’impact environnementales du projet. L’étude d’impact acoustique est conforme aux recommandations de la norme NF S31-114, ainsi qu’à l’arrêté du 26 août 2011 relatif aux installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent. La méthodologie consiste à évaluer la sensibilité acoustique du projet, à partir de mesures d’état initial acoustique corrélées à la vitesse et à la direction du vent, et à partir d’un calcul de l’impact acoustique du projet.

L’état initial a été caractérisé à l’aide d’une campagne de mesures de bruit au niveau de différentes zones habitées, et de relevés météorologiques à grande hauteur grâce au mât de mesure de 86m. Ces mesures ont été réalisées sur une période continue de 1 mois.

L’analyse croisée des données Bruit et Vent a conduit à définir des classes homogènes selon les 2 directions dominantes de vent.

Le calcul d’impact acoustique du projet a été modélisé. Une analyse croisée de l’état initial et de la modélisation acoustique permet de définir la sensibilité acoustique du projet en termes d’émergences sonores dans l’environnement, et de prévenir les éventuels dépassements des seuils réglementaires.

Voici une synthèse de la répartition des retombées locales autour d’un projet éolien : 

Quasiment, car les retombées fiscales sont un impôt local qui dépend en grande partie de la puissance nominale installée du parc. Par conséquent plus il y a de MW installés plus les retombées sont importantes notamment en ce qui concerne l’IFER. C’est l’impôt le plus élevé dans la cadre d’un parc éolien. Pour la TFPB c’est la plateforme et le nombre de socle béton, qui est pris en compte. Enfin pour la CET, ce sont le chiffre d’affaires et la valeur ajoutée du bien qui sont retenus pour calculer l’impôt perçu. Ces impôts sont redistribués aux communes, à la Communauté de Commune, au département et à la région. Cet impôt est payé tous les ans et évoluent chaque année en fonction du taux d’imposition.